Nouvelle année, nouvel espoir
Après cette année difficile que nous avons tous vécue, nous aspirons tous aux mêmes choses : retrouver nos proches, sortir entre amis, boire un verre en terrasse, retrouver un semblant de liberté et oublier cette maladie et les joies qu’elle nous a prises.
J’ai moi-même hâte de retrouver tout cela mais si je regarde en arrière et fais le bilan de cette année 2020, elle n’en a pas été moins riche en événements.
Je me suis retrouvée pour la première fois face à une situation nouvelle : le chômage. Être à son compte n’est pas toujours facile et lorsqu’un paramètre extérieur vous empêche de vivre de votre activité, on se pose mille questions.
La magie du confinement
Le premier confinement et ce chômage forcé m’ont tout de même permis de partager plus de temps avec mon fils. Ça n’a pas été toujours facile de remplacer la maîtresse, de l’occuper pour ne pas qu’il s’ennuie et de ne pas pouvoir l’emmener jouer au parc durant les beaux jours. En un sens, ne pas avoir de travail à temps plein a été une bénédiction durant cette période, car je n’aurai pas su tout gérer et que j’ai pu savourer chaque minute de mon temps avec lui, sans stress.
Malgré ces moments de joie, je me sentais parfois prise au piège d’une routine que je n’avais pas choisie. Ne plus voir sa famille, ne plus avoir la possibilité de prendre un verre entre amis étaient frustrants. Ne plus travailler non plus. Je ne savais pas quoi faire de ces moments suspendus, cela ne m’était jamais arrivé. Je me suis inscrite au code, j’avais le temps de lire, de coudre, de faire tout ce que j’aime… mais pouvoir faire tout ça régulièrement n’avait pas la même saveur
Puis les questions existentielles sont venues. Pour la première fois, j’avais du temps. Qu’allais-je en faire ? Une idée a vite rejailli en moi. Une idée, qui me tenait à cœur mais que je n’avais jamais eu le temps de rendre concrète. Elle datait de mes 27 ans, elle a grandi avec moi, elle a évolué et elle a rencontré sur son chemin toutes les personnes qui pouvaient aujourd’hui m’aider à la réaliser.
Le temps de mûrir
Je me dis parfois que rien n’arrive par hasard. Si cette idée a pris dix ans à prendre réellement vie, c’est parce qu’elle avait besoin de temps. À l’époque, c’était juste une lubie inspirée de cinq amies. Je voulais leur créer une marque de vêtements qui reprenaient les cinq styles uniques qu’elles avaient.
Mais à cette époque, je n’avais aucune expérience de l’entreprenariat, et même si j’avais grandi dans une famille de couturiers, je n’y connaissais rien.
Avec le temps, j’ai appris à coudre, j’ai également évolué dans ma carrière pour devenir mon propre patron, grâce aux encouragements de personnes qui ont cru en moi avant que je n’y crois moi-même. (Merci Yoann pour ton soutien même si ça n’a pas été toujours facile, merci Antoine de m’avoir persuadée à me lancer. Si parfois tu dis que j’ai aidé à changer ta vie, tu as également changé la mienne). J’ai donc appris l’entreprenariat qui ne me fait désormais plus peur.
Les belles rencontres
J’ai également rencontré des personnes inspirantes, des personnes passionnées, comme moi, qui m’ont apporté les savoir-faire que je n’avais pas : Marie, la Directrice Artistique parfaite qui a su capter tout de suite mon univers et créer mon identité de marque, les stylistes et notamment Pauline qui ont dessiné les idées que j’avais en tête mais que je ne savais pas mettre sur papier, Claire, ma copywriter, qui a utilisé son talent et mis en forme les textes que j’avais du mal à écrire, Patrick qui m’a donné de précieux conseils de développeur, Hélène qui donne vie à mon site, Océane qui manie si bien les réseaux sociaux, Gaëlle, ma conseillère BGE qui m’a accompagnée (et continue de le faire) à chaque étape du projet, Max qui m’a présentée Justine, mes amies (dont mes sœurs) qui m’ont inspirée, et vous qui lisez certainement ces lignes et que d’une façon ou d’une autre m’avez aidée en apportant votre soutien.
Et enfin, un grand merci à ces cinq amies qui m’ont inspirée les premières : Jéhanne, Ahlame, Aurélie, Imène et Maryse. Même si je ne vois plus certaines d’entre vous, vous êtes le point central de cette idée folle et serez à jamais inscrite dans son ADN, qui en portera vos initiales : JAAIM
Quant à vous qui me lisez, je n’ose vous souhaiter une bonne année vu celle qui vient de s‘écouler, mais j’espère que malgré les épreuves qu’elle pourra vous faire subir, vous en sortirez grandis, enrichis et qu’elle ne vous empêchera pas de rêver grand.
À bientôt pour la suite du projet,
Claire